Métallurgie – Vendée

Près de 20 000 salariés en Vendée fin 2023…

La Vendée compte 19 900 salariés (hors intérimaires) dans la Métallurgie au 31 décembre 2023. 3 salariés sur 4 sont employés dans des établissements localisés dans un espace allant de La Roche-sur-Yon aux Herbiers en passant par Montaigu.

… employés au sein de plus de 500 établissements

530 établissements sont présents dans le département. Un site industriel sur deux emploie moins de 10 salariés. 14 établissements emploient à eux seuls le tiers des salariés de la Métallurgie du département.

Une surreprésentation des sous-traitants ainsi que des fabricants de machines et équipements

Le sous-secteur du travail des alliages et des produits métalliques, qui regroupe généralement de nombreux sous-traitants au sein de TPE-PME, concentre 42% des effectifs salariés de la Métallurgie du département, soit 8 300 personnes. En comparaison, cette part n’atteint que respectivement 29% et 30% en région Pays de la Loire et en France métropolitaine. Le secteur des machines et équipements est également surreprésenté en Vendée puisque y sont employés 27% des salariés de la Métallurgie, contre 21% au niveau régional et 17% au niveau national.

En Vendée, la part de salariés employés dans la Métallurgie est 1,5 fois plus élevée
qu’en France métropolitaine

En France, nous estimons que 5,1% de la population en emploi travaille dans le secteur. En Vendée, ce taux atteint 7,5%, soit une part 1,5 fois plus élevée que dans l’ensemble du territoire métropolitain.

Une forte concentration de la Métallurgie dans l’emploi au sein de plusieurs intercommunalités, notamment dans l’Est du département

Les effectifs salariés sont en hausse depuis 2010

Après avoir reculé entre 2008 et 2010 suite à la crise économique, les effectifs salariés n’ont depuis cessé de croître, passant ainsi de 15 300 fin 2010 à 19 900 salariés fin 2023, soit une hausse de + 30% en treize ans.

Un dynamisme plus soutenu que dans le reste de la région et qu’en France métropolitaine

La dynamique observée dans le département a été particulièrement forte depuis 2015 : + 28% d’effectifs salariés dans la Métallurgie. Cette forte hausse est plus élevée que celle observée sur l’ensemble de la région (+ 16%) et surtout bien plus forte que celle observée sur l’ensemble de la France métropolitaine sur la même période (+ 1%).

Une forte hausse des effectifs observée dans les zones d’emploi de La Roche-sur-Yon
et Les Herbiers-Montaigu…

La forte hausse des effectifs constatée dans le département entre 2015 et 2023 est essentiellement le fait de deux zones d’emploi : la Roche-sur-Yon
et Les Herbiers-Montaigu. Au sein de la première, les effectifs ont crû de plus de 2 000 salariés sur la période, soit une hausse de + 52%. Cette hausse est particulièrement visible depuis 2022. Au sein de la zone d’emploi Les Herbiers-Montaigu, l’augmentation des effectifs salariés entre fin 2015 et fin 2023
atteint + 1 200 salariés (+ 21%).

… ainsi que dans le secteur du travail des alliages et des produits métalliques, de même que dans l’industrie électronique

La hausse des effectifs observée depuis 2015 est notamment portée par les activités du travail des alliages et des produits métalliques (+ 2 100 salariés
entre fin 2015 et fin 2023, soit une hausse de + 34%), les activités de fabrication des équipements électriques et électroniques (+ 900 salariés, + 43%)
et l’ingénierie (+ 500 salariés, + 63%).

Depuis 2017, une baisse marquée du recours à l’intérim

Fin 2023, 2 220 intérimaires étaient en mission au sein d’établissements de la Métallurgie en Vendée, soit 11 intérimaires pour 100 salariés sous contrat. Ce ratio a nettement diminué depuis 2017 où il atteignait alors 17 intérimaires pour 100 salariés sous contrat.

Caractéristiques socio-démographiques et socio-économiques des salariés de la Métallurgie en Vendée

Des salariés de plus en plus qualifiés

Entre 2007 et 2021, la part d’ingénieurs et cadres a augmenté de + 6 points, passant de 11% à 17% des salariés. À l’inverse, alors qu’ils représentaient 16% des salariés en 2007, les opérateurs de premier niveau de qualification ne représentent plus que 11% des salariés en 2021.